« Autour du fils d’Atrée, les rois nourrissons de Zeus s’empressaient de trier les guerriers. Athéna, la déesse aux yeux pers, se trouvait parmi eux, portant l’égide glorieuse, invieillissable, immortelle, d’où pendaient cent franges toutes d’or, toutes bien tressées, valant chacune cent bœufs. L’égide en main, la déesse, soudainement apparue, s’élançait à travers l’armée des Achéens et poussait les guerriers à marcher. Dans le cœur de chacun, elle excita la force de combattre et de lutter sans trêve. Et aussitôt, la guerre leur devint plus attrayante que le retour, sur les vaisseaux creux, dans la terre de leur douce patrie. »

Homère, « Iliade », Chant II.

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