« Musashi savait bien que vivre, c’est plus que se borner à survivre. Le problème était de savoir comment imprégner sa vie de signification, comment assurer que sa vie lancerait jusque dans l’avenir un vif rayon de lumière, même s’il devenait nécessaire de renoncer à cette vie pour une cause. Si Musashi parvenait à réaliser cela, la durée de son existence – vingt ans ou soixante-dix – importait peu. La durée d’une vie n’est qu’un intervalle insignifiant dans le cours infini du temps. »

« J’ai choisi de faire ce que je fais parce qu’en mourant je peux obtenir la vie éternelle. À une condition : mon corps peut devenir poussière, mais je serai toujours vivant. […] J’ai l’intention de survivre cent ou mille ans… dans le cœur de mes compatriotes, dans l’esprit de l’art du sabre japonais. »

Eiji Yoshikawa, « La pierre et le sabre », premier tome de son roman sur Miyamoto Musashi.

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