« Avez-vous du courage, ô mes frères ? Êtes-vous hardis ? Non pas un courage devant témoins, mais un courage de solitaire ou d’aigle qui n’a plus même Dieu pour témoin ?
Les âmes froides, les mulets, les aveugles, les ivrognes n’ont pas ce que j’appelle du courage. Celui qui a du courage, c’est celui qui connaît la peur, mais qui dompte la peur, qui voit l’abîme, mais qui en est fier.
Quiconque voit l’abîme, mais d’un œil d’aigle, quiconque étreint l’abîme, mais dans des serres d’aigle, celui-là a du courage. »
Friedrich Nietzsche, « Ainsi parlait Zarathoustra », IV ème et dernière partie, De l’homme supérieur, 4.