« S’il advient réellement que l’homme juste demeure juste même envers celui qui lui inflige un dommage (et non pas simplement froid, mesuré, étranger, indifférent : être juste est toujours une attitude positive), si l’objectivité élevée, claire, à la vue aussi profonde que douce, de l’œil juste, jugeant ne se trouble pas même sous le coup de boutoir de l’offense, de la raillerie, de la suspicion personnelles, eh bien, c’est là une parcelle de perfection et de suprême maîtrise sur terre, – voire même quelque chose que l’on doit avoir la sagesse de ne pas attendre ici, à quoi en tout cas on ne devrait pas croire trop facilement. »

Friedrich Nietzsche, « La généalogie de la morale », second traité, « Faute », mauvaise conscience », 11.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s