Histoire de la civilisation
grecque

de Jacob Burckhardt, en 5 tomes

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Quatrième de couverture du premier tome :

Jacob Burckhardt est né à Bâle en 1818 et il y est décédé en 1897. Passionné de l’Antiquité, il s’interroge sur le passage à l’ère chrétienne en publiant d’abord Le Temps de Constantin.
Professeur d’histoire et d’histoire de l’art à Zurich puis à Bâle, il conçoit un guide de mille pages servant à l’appréciation des œuvres d’art italiennes – texte qui annonce le suivant : La
Renaissance et la culture italienne. Entre 1898 et 1902 juste après sa mort, ses disciples publient l’impressionnante Histoire de la culture grecque. Son approche critique et
philosophique de l’hellénisme est proche de celle de Nietzche et son immense érudition donne à cette entreprise éditoriale ses lettres de noblesse.

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Quatrième de couverture du troisième tome :

Dans ce tome, Jacob Burckhardt traite des arts plastiques, de l’ensemble des genres poétiques, de la musique et des rapports que les philosophes entretiennent avec l’art et la politique. Livre
d’érudition d’une grande limpidité qui permet de mesurer l’extraordinaire influence de l’héritage grec sur notre humanisme.

« La poésie mythique permet à tous les peuples jeunes de vivre dans le permanent, dans le constant, dans l’image transfigurée de la nation même, mais c’est tout particulièrement à Homère que les
Grecs sont redevables de cette vie. Voilà pourquoi jamais dans aucune nation un poète n’a occupé une place pareille chez les grands comme chez les petits. Plutarque dit joliment : Homère est le
seul à avoir remporté la victoire de l’instabilité du goût des hommes ; il est toujours jeune et dans le merveilleux éclat de la jeunesse. »

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Quatrième de couverture du quatrième tome :

Le tome IV clôt la grande tétralogie que Burckhardt a consacré à la civilisation grecque. Ici, Burckhardt analyse la situation de l’homme hellénistique, de l’homme héroïque, de l’homme colonial.
La place de l’homme définie par les philosophes dont le rayonnement dans la société reste à jamais inégalable. Sans oublier le principe de l’universalité et la prodigieuse invention verbale qui
en découla.

« Il nous faut encore une fois revenir sur la langue grecque. Cela pourrait sembler superflu, après le magnifique passage que Curtius lui a consacré ; mais même celui qui se tient en dehors de la
philologie a ici des raisons de se montrer reconnaissant envers les Grecs. Cette langue, comme le dit Curtius, est « le premier acte artistique ». Chez aucun peuple la pensée ne revêt une forme
aussi riche, simple et limpide. La construction des formes verbales surtout est « un système de logique appliquée, valable pour tous les temps, dont l’intelligence réclame aujourd’hui encore la
pleine force d’un penseur exercé. » »

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Quatrième de couverture du cinquième tome :

« Historien des diversités, hostile à l’uniformité, Burckhardt est tout autant – on l’a vu à plusieurs reprises – l’historien de la continuité de notre civilisation. Continuité assurée par les
soldats d’Alexandre avant les soldats romains. La Grèce vaincue par ceux-ci va conquérir spirituellement, culturellement ses vainqueurs.

Les pas des légions avaient marché pour lui, dira Charles Péguy en parlant du Christ. Il s’agit aussi de la diffusion de l’héritage hellénique. L’hellénisation du monde passionne
Burckhardt. Il l’exprime à diverses reprises aux dernières pages du dernier tome de l’Histoire de la civilisation grecque ; Rome accueillit les formes, les couleurs, les senteurs
grecques comme un complément longtemps désiré. Que le peuple romain, d’habitude si dur et sec et qui a aimé si peu de choses, ait ressenti ici un enthousiasme inhabituel est un véritable miracle.
»

A. Berchtold

Ce tome supplémentaire comprend les notes des quatre premiers volumes ainsi qu’un résumé bio-bibliographique.